La taxe foncière augmente

D’après les informations de capital.fr, « seuls 9 conseils généraux sur 96 ont choisi de relever leur taux en 2015 ».

Il s’agit de l’Ain, de l’Allier, de la Gironde, de l’Indre-et-Loire, du Maine-et-Loire, du Bas-Rhin, du Haut-Rhin, du Var et de l’Yonne.

Ce taux, déterminé par les départements, est compris dans le calcul de la taxe foncière. Ainsi, si celui-ci est en hausse, la taxe foncière augmente également.

Cet impôt local est calculé « en multipliant la valeur locative des logements par les taux d’imposition votés par les communes et ceux des départements », nous précise capital.fr.

Où se trouvent les départements les plus gourmands ?

Le Var arrive en première position en l’augmentant de 19,5 %.

Le Bas-Rhin est en 2^ème position avec +13,62 %

La Gironde est en 3^ème position avec +3,49 %

La moyenne nationale est de 0,37 %.

Ainsi, entre 2014 et 2015, la taxe foncière a augmenté de 20,58 % dans le Var, de 14,64 % dans le Bas-Rhin et de 4,42 % dans la Gironde, alors que la moyenne nationale est de 1,28 %.

Si l’on compare l’évolution depuis 2001, on remarque que le Var a augmenté de 67,79 % son taux et le Bas-Rhin de 65,37 %. Viennent ensuite les départements de l’Ain et de l’Allier (respectivement 64,74 % et 57,81 %).

De sacrées envolées !

Et les communes dans tout ça ?

Selon l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), la taxe foncière a augmenté de 21,2 % en l’espace de 5 ans (entre 2008 et 2013).

Une autre étude, réalisé par la société Home’n’go nous apprend qu’Amiens, Le Havre et Grenoble sont les communes où les taxes foncières sont les plus coûteuses pour les propriétaires.

Si la plupart des grandes villes ont annoncé qu’elles relèveraient leur fiscalité immobilière pour 2015, c’est pour compenser la baisse des dotations de l’État. Et c’est à Toulouse que les impôts locaux vont atteindre des sommets avec une envolée de 15 %. Rien que ça ! Pas si rose que ça la vie dans la cité du sud. La ville est suivie par Lille et sa hausse de 10,5 % de la taxe foncière.

Les augmentations sont plus modérées à Lyon, Marseille et Bordeaux avec une hausse de 5 % des taux d’imposition. Quant à Strasbourg, alors que la ville ne les avait pas relevés depuis 9 ans, elle a décidé de les rehausser de 3 %.

De leur côté, Paris, Nantes ou encore Montpellier, ont choisi de ne pas augmenter leurs impôts locaux.

D’après l’Association des maires de France (AMF), à part dans les grandes villes, les maires auraient été relativement raisonnables pour boucler leur budget 2015.

Mais d’autres flambées devraient voir le jour. En effet, « L’entrée en vigueur, le 1^er janvier 2015, de la taxation des terrains à bâtir dans les zones dites « tendues » (où la demande excède l’offre) devrait avoir un impact direct sur le calcul de la prochaine taxe foncière avec une majoration à la clé », précise Frédéric Zumbiehl, juriste à l’UNPI. D’après les calculs de l’Union, un propriétaire d’un terrain constructible de 1 000 m² situé dans une zone A ou A bis devra s’acquitter de 5 000 euros de taxe foncière en 2015. Soit 10 fois plus qu’avant cette réforme !

Sources : capital.fr, patrimoine.lesechos.fr, lanouvellerepublique.fr

© AB Courtage. Article écrit par by Clémentine Marsollier.

WPA restera vigilant pour éviter de tels dérapages sur la commune de Wolfisheim.