149: Billet d'humeur: Rémy Schlichter

Je suis un habitant de Wolfisheim de longue date et ma mémoire fait que je m'agace et même me révolte lorsque le maire actuel essaye de faire valoir sa politique par le dénigrement de l'héritage que lui aurait laissé son prédécesseur, Rémy Schlichter.

Dans WolfiInfo d'avril 2019, il récidive en reprochant à < l'ancienne équipe municipale dont faisait partie le leader de l'opposition (WPA) de n'avoir pas anticipé la loi SRU >.

Je trouve étonnant qu'un homme politique ait besoin de rendre fautif son prédécesseur 18 ans plus tard.

Je trouve surtout injuste ce bilan du maire de l'époque 1983-2001 et je souhaite le présenter à vos lecteurs selon mes souvenirs de jeunesse.

Rémy Schlichter était d'abord un homme sympathique, prêtant une attention bienveillante à tous et respectant tous les habitants. Il a créé dans le village une ambiance dynamique et conviviale en organisant des rencontres et des fêtes.

C'est pendant ses deux mandats de maire que la commune a acquis la friche devenue le square du Bœuf Rouge et la dizaine d'hectares du Fort Kléber.

Les lotissements Horizon et Herrenwasser se sont urbanisés en intégrant des immeubles collectifs et des logements sociaux.

Une maison de retraite a été construite dont nul ne peut contester son utilité sachant que l'utilité des autres équipements n'est pas moins contestable.

Les écoles ont bénéficié des extensions et aménagements nécessaires à l’accueil des nouveaux enfants et la halte garderie des Stupsis a vu le jour. Notre village s’est ouvert et équipé, tout en gardant son identité. Le successeur de Rémy Schlichter a pu bénéficier d’une commune dotée des infrastructures répondant aux besoins des habitants.

Tout n'a pas été parfait selon notre vision d'aujourd'hui mais le bilan me semble très positif.

Le successeur de Rémy Schlichter a pu bénéficier d’une commune dotée des infrastructures répondant aux besoins des habitants et dont nul ne conteste leur utilité.

Merci de publier ce rappel historique qui constitue un portrait en creux du maire actuel.

Merci aussi particulièrement à deux personnalités qui ont accompagné alors Rémy Schlichter, Bertrand Crozet, un de ses adjoints, et Patrick Wolff, qui a été conseiller municipal pendant 37 ans.

Eric l'ancien.

Commentaire de WPA: 

Le dénigrement d'un prédécesseur fait partie bien souvent de la politique du recours à un bouc émissaire.

C'est la faute à l'Etat et ses fonctionnaires, c'est la faute à la CUS, c'est la faute au maire de XXX, c'est la faute aux habitants de la commune voisine etc. 

C'est une politique populiste.

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