Chauffage au bois et pollution de l'air

On dénombre dans l'Eurométropole environ 16 000 appareils individuels de chauffage au bois, poêles, inserts et chaudières à bois ou granulés. 

Sept foyers sur 100 se chauffent au bois représentant environ 15.000 habitations. De ces 15.000 habitations, on en localise  1 % dans Strasbourg, 14 % en première couronne et 28 % en deuxième couronne.

Wolfisheim est donc concernée.

Au regard de l’émission de particules fines, le chauffage domestique au bois pollue d’avantage l’air que le trafic routier (voitures + camions) avant l’industrie, l’agriculture et les autres transports.

Le chauffage au bois est responsable de 52 % des émissions de PM2,5  (les particules les plus fines inférieures à 2,5 microns) les plus nocives.

Selon le bilan annuel de la Qualité de l'Air réalisé par ATMO, « on peut considérer qu'elle s’améliore globalement » mais « nous sommes au-dessus des normes de pollution mondiales de santé », dans quelques secteurs notamment pour l’ozone, le dioxyde d’azote et les particules fines.

C'est pourquoi l'Eurométropole a décidé de créer avec l'ADEME un fond d'aide (entre 600€ et 1 600€) pour remplacer les appareils des particuliers qui utilisent le bois comme chauffage principal, ceux qui disposent des appareils les plus polluants (datant en général d’avant 2002 et ne bénéficiant pas du logo Flamme Verte) et aux revenus les plus modestes.  

Pour plus d'informations pratiques s'adresser à 

Service Prévention des Enjeux Environnementaux (PEE)

Tél. 03 68 98 82 19 poste 88219

Pour en savoir plus, consulter

http://www.atmo-grandest.eu/sites/prod/files/2018-05/Bilan%20QA%202017%20V7_1.pdf

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